URSULINES CJA
Bienvenue chez les Ursulines CJA en France
TEXTES DE FONDATRICE
mercredi 24 juillet 2024
mercredi 3 juillet 2024
Colloque « Réparer l’irréparable »
Colloque « Réparer l’irréparable »
Compte-rendu Colloque Rome Sœurs du Centre France Allemagne mai 2024
Plusieurs d’entre nous ont eu la chance de participer à Rome à un colloque sur le thème de la « réparation » à l’occasion du 350ème anniversaire des apparitions à Ste Marguerite Marie à Paray le Monial au mois de mai.
Temps très riche et dense avec des intervenants de qualité et traduction en 4 langues. 7 conférences par jour répartis sur 4 thématiques : la réparation à Paray le Monial et sa postérité, approche théologique : fonder la réparation en Christ, approche anthropologique : réparation et dignité humaine, les attitudes fondamentales de la réparation, passer de Jésus victime aux hommes victimes, les destinataires de la réparation. Et une belle matinée avec le Pape François qui a écrit un message spécifique pour les participants au Colloque.
Il y a eu des témoignages très forts de personnes victimes d’abus sexuels ou accompagnant des personnes victimes. Nous avons aussi toutes été très marquées par l’intervention d’une sœur qui propose la justice « restaurative ». Elle organise avec une équipe des rencontres de personnes agressées et d’agresseurs pour leur permettre de faire un chemin ensemble et nous a raconté combien cela portait de fruits d’apaisement pour les victimes, de conversion pour les agresseurs.
Un rabbin avait été invité qui a évoqué comment dans la mystique juive, il y avait un appel à la restauration du monde et tout un chemin spirituel pour retrouver comment réparer les vases que nous avons brisé par notre péché afin d’accueillir à nouveau et pleinement la lumière de Dieu.
Seul le Cœur de Jésus peut réparer les souffrances faites aux victimes par les pécheurs mais il a besoin de nous, a-t-il dit à Marguerite-Marie pour que nous portions son Cœur en nous afin que cette réparation soit offerte au monde.
Nous repartons avec une grande invitation à prier pour les victimes bien sûr, mais à la suite de Marguerite Marie aussi pour les pécheurs. Nous repartons avec une grande invitation à prier pour les victimes bien sûr, mais à la suite de Marguerite Marie aussi pour les pécheurs Jésus a confié à sainte Marguerite Marie sa grande souffrance : « Je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par leur irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. »
Nous comprenions l’importance de réactiver les demandes toujours actuelles de Jésus à Sainte Marguerite Marie Alacoque ! Porter sur soi une médaille du Sacré Coeur, poser sur les portes de nos maisons l’image du Sacré Cœur, communier aussi souvent que possible, et particulièrement, 9 premiers Vendredi du mois, honorer la fête du Sacré Cœur, avec Jésus vivre l'heure Sainte du Jeudi soir. Faire pénitence avec, et à la place des pécheurs. En France marquées et bouleversées récemment par la révélation de tant d’abus, de prêtres, de fondateurs, de religieux le message de Jésus prend pour nous une importance particulièrement forte.
A l’occasion de ce colloque et grâce à Sr Danuta Benisz, nous avons pu vivre une très belle rencontre avec la plupart de nos sœurs d’Italie. Que de joie partagée pour des sœurs qui ne s’étaient pas rencontrées depuis 50 ans et avec les plus jeunes générations de Tanzanie, du Brésil et des Philippines.
Les sœurs et les enfants de Primavalle nous ont aussi accueillis à bras ouverts et nous ont fait partager chants et danses.
Merci à la Congrégation de nous avoir permis de vivre ce temps très fort. Merci aux sœurs d’Italie qui se sont mis à notre disposition pour nous accueillir, nous servir des repas délicieux et répondre à toutes nos demandes.
mercredi 6 septembre 2023
Voyage de soeurs brasiliennes en France
Nous, Sr Cleci Cirino et Sr Lourdes Bonatto, avons eu l'occasion de visiter la France.
A Virieu, nous avons aussi visité le cimetière où reposent nos sœurs décédées. Nous avons vu un arbre bicentenaire, l'endroit où notre mission a commencé, et nous avons passé la nuit dans cette belle ville.
Nous avons passé quelques heures dans la communauté de Grenoble, où nous avons pris un goûter.
Nous nous sommes rendus dans la commune de Lyon, où nous avons visité la cathédrale, les basiliques et les sanctuaires. Nous avons également visité quelques sites historiques, comme l’Espace Petit Prince et la maison d'Antoine de Saint-Exupéry.
Nous avons visité la maison, l'église de St Jean Marie Vianey et nous avons eu la chance d'être là où se trouvait, St Vincent, fondateur de la congrégation des Sœurs Vincentiennes. Sœur Véronique Minet nous a emmenés à Paray-le-Monial, le centre de la dévotion au Cœur de Jésus et la maison de Sainte Marguerite Marie Alacoque.
Le terrain autour de Lyon et de Paray-le-Monial est moins escarpé, avec de beaux arbres et diverses plantations. La cuisine était très bonne et les gens communicatifs et accueillants. Nous tenons à exprimer notre gratitude pour tout ce qui nous est arrivé pendant notre séjour en France. Nous avons pris quelques notes dans ce texte, mais l'héritage que nous portons dans nos cœurs et nos mémoires est incommensurable. Mais ce qui nous a le plus frappé, c'est l’allégresse et le dynamisme des sœurs. Elles nous ont accueillies le cœur ouvert et avec beaucoup de joie. Nous tenons également à souligner le charme et la beauté des montagnes, la beauté et la diversité des collines, même si le manque de pluie s'est fait sentir. Données enregistrées sur le chemin du retour au Brésil le 28 août 2023,
vendredi 11 novembre 2022
"Dieu est amoureux"
Voici le recueil de poèmes de sr. Véronique.
A lire, prier et méditer
Merci, Véronique de partager avec nous ta prière.
lundi 4 juillet 2022
BEATIFICATION DE PAULINE JARICOT 22 mai 2022 à LYON
Le 22 mai 2022, le grand hall de Eurexpo à Lyon, accueillait 10 à 12000 personnes - 120 nationalités présentes - venues du monde entier, pour la Béatification de Pauline Jaricot.
Grande joie pour le peuple de Dieu et plus particulièrement pour l’Eglise de Lyon, d’accueillir et de célébrer la mise à l’honneur de cette femme, lyonnaise, qui a tant œuvrer pour l’Eglise. Cet évènement n’a pu avoir lieu que grâce à la guérison miraculeuse d’une petite fille, Mayline (3 ans), attribuée à l’intercession de Pauline et à la prière des membres du Rosaire vivant. C’est ainsi qu’a été donné au pape François la possibilité d’ouvrir ce procès de Béatification.
Mais qui était Pauline ? C’était une femme, une laïque, engagée dans le monde et engagée pour l’Eglise ; un « âme de feu ». Elle a été tout à la fois femme d’action et femme de prière à la sainteté contagieuse : de son vivant, comme après sa mort, elle a ouvert à beaucoup le chemin vers Dieu. Celle qui se disait « cloîtrée » dans le monde, est un modèle de vie spirituelle incarnée, un modèle de sainteté, une invitation à centrer notre vie sur le Christ. Pauline était lyonnaise, née à Lyon le 22 juillet 1799 ; toute sa vie s’est déroulée à Lyon. Issue d’une famille nombreuse, elle est la dernière d’une fratrie de 7 enfants. Dans sa jeunesse elle mène la vie normale d’une enfant et d’une jeune fille lyonnaise dans le riche milieu des « soyeux » de Lyon (« soyeux », nom donné aux industriels lyonnais travaillant la soie ou faisant le commerce de la soie). Coquette, elle aimait les mondanités : riches toilettes, bijoux, fêtes… ; elle aimait se montrer, parader… jusqu’au jour où étant à l’église, elle entend un sermon sur la vanité. Elle a 16 ans. Bouleversée, se reconnaissant dans cette prédication, elle va se confesser et découvre la vacuité de sa vie. Simultanément elle prend conscience des aspirations profondes qui surgissent en elle. Elle parlera de ce moment comme de « sa conversion ». Fini alors les belles robes en soie, les festivités dans le milieu mondain de son époque. Elle adopte la tenue des ouvrières qu’elle ne quittera plus. Elle va commencer par apporter son aide aux femmes de son quartier, ouvrières sans défense, qui vivaient dans la misère et la prostitution. Elle les embauche dans l’atelier de fleurs artificielles qu’elle a créé. Elle les rassemble pour la prière. En fait elle partage la vie des ouvriers et ouvrières. Parmi les actions qu’elle entreprend, revient le souci des missions qu’elle avait au cœur depuis son enfance. A cette époque, tout un courant missionnaire très dynamique existait à Lyon : des prêtres, des congrégations, des Instituts dont les Missions Etrangères de Paris, revenant en France de différents pays, sensibilisent aux besoins des missionnaires. Elle veut leur venir en aide. Elle imagine alors une action toute simple qui est de constituer des groupes de 10 personnes, chacune donnant 1 sou par semaine ; à leur tête une dizainière qui s’occupe de ramasser, chaque semaine, les 10 sous. Les dizainières étaient constituées en centaines, puis en mille. Parallèlement une chaine de prière se met en place avec la diffusion des nouvelles des missions. Elle ramasse de plus en plus de fonds. Son œuvre prend une dimension universelle jusqu’à devenir – ce que nous connaissons aujourd’hui comme l’Œuvre de la Propagation de la foi, connue dans le monde entier et dont le but est toujours (2 siècles après) de soutenir les missionnaires et leur action quel que soit le pays. Dans la même période, son initiative la plus importante est celle du Rosaire Vivant, véritable armée de priants. Elle qui a toujours eu une grande dévotion à Marie, avait ce désir que la méditation des 15 mystères du rosaire - la connaissance du Christ par Marie - soit à la portée de tous les chrétiens et surtout des plus petits, des plus pauvres. Sur le modèle de la propagation de la foi, elle invite les personnes à s’associer – par 15 - selon le nombre des mystères. Chaque membre tire au sort un des mystères du rosaire et s’engage à réciter, chaque jour et pendant un mois, une dizaine de chapelet en le méditant. Ainsi tout le Rosaire est récité et médité quotidiennement par les 15 associés. Une responsable est à la tête de chaque groupe de 15. Très vite le Rosaire Vivant, se structure, se hiérarchise et se diffuse à travers le monde. Il est dit qu’en France, à la mort de Pauline en 1862, il y avait 2,5 millions d’associés.
Un nouveau projet fait jour dans sa tête (ce n’est pas pour rien qu’on l’a appelée la « faiseuse
de plans ») : dans son désir d’évangéliser la classe ouvrière elle souhaite créer une entreprise
exemplaire en rachetant des bâtiments d’usine. Elle rencontre de nombreuses résistances,
ses adversaires la poussent à la ruine. Pauline mourra, après bien des situations
douloureuses, dans le dénuement le plus complet et dans le mépris de beaucoup.
Quand le pape Jean XXIII signe en 1963 le décret la proclamant vénérable il s’écrie, la voix
brisée par l’émotion : « Pourquoi lui ont-ils fait tant de mal ? » En effet, comment en est-on
arrivé là ?
Dans ses épreuves, jamais elle n’a perdu confiance. Ses nombreux écrits, témoignent de sa
foi, de son espérance et de sa charité.
Elle écrira : « J’ai tout appris, Seigneur, à vos pieds ». Oui, elle a appris à connaître son
Seigneur à ses pieds, c’est-à-dire, pour elle, au pied de la croix.
jeudi 30 juin 2022
PÈLERINAGE DES JEUNES DE SAVOIE A ROME
RETOUR DU PÈLERINAGE DES JEUNES A ROME
Un petit groupe de jeunes, engagés dans le service de la Pastorale des Jeunes et des Vocations en Savoie, a participé au pèlerinage à Rome du 20 au 23 juin 2022. Les jeunes ont été accompagnés par soeur Renata Miszczuk et le père Serge Ngolo.
Lors de ce pèlerinage « Sur les pas des témoins de foi » nous avons marché sur les pas de : st Pierre Apôtre, st. Jean Apôtre, st Ignace de Loyola, ste Ursule Ledochowska, st Jean-Paul II et ste Faustine Kowalska. Nous avons visité les lieux ou les églises marqués par la présence de ces témoins - la basilique st Pierre et st Jean de Latran, les églises : st Ignace, st Louis des Français, Del Gesù, le sanctuaire de la Divine miséricorde. Nous avons vu aussi d’autres lieux importants dans la ville sainte : le Colisée, le Forum Romanum, la Scala Santa, la Place Navone, le Panthéon, la Fontaine de Trevi, le Capitole, …
Mercredi matin nous avons eu la joie de participer à l’audience générale du pape François qui a salué personnellement notre petit groupe de Savoie. Sa catéchèse sur le texte de st Jean 21, 15-23 nous a beaucoup touchée.
Chaque jour a été rythmé par la messe, le temps de prière ainsi que par les différentes rencontres. Etant accueillis à la maison générale des sœurs ursulines CJA, nous avons pu échanger avec elles et poser des questions sur la foi chrétienne, la vie religieuse et sur l’appel de Dieu.
Par ce temps fort vécu ensemble à Rome nous avons clôturé cette année pastorale qui a été très riche et très belle.
Nous remercions également plusieurs personnes grâce auxquelles nous avons pu vivre ce beau pèlerinage.
Sr Renata Miszczuk
Communauté Modane-Chambéry
Voici quelques témoignages des jeunes :
« Nous avons passé quatre journées bien remplies entre des temps de prière, de visites, de partage. Nous avons été heureux de participer à l'audience du pape en représentant la pastorale des jeunes et des vocations de Savoie. Ce périple nous a permis d'aller sur les pas de différents saints et de connaître mieux chaque membre du groupe. Rome est une ville magnifique, remplie de merveilles. Merci Seigneur pour la beauté de la création. » (Philipinne, responsable des messes des jeunes)
« Le pèlerinage à Rome a été une bénédiction pour moi ! Une équipe formidable a fait de ce voyage une réussite, elle a été riche en enseignements, en partages et avec de merveilleux témoignages. Sans oublier l'accueil chaleureux des sœurs Ursulines.
Selon moi, les cinq mots qui définissent ce pèlerinage sont : amour, obéissance, fraternité, espérance et charité.
Je remercie Le Seigneur d'avoir rendu possible ce pèlerinage et remercie encore les organisatrices et les pèlerins de la Pastorale des Jeunes et des Vocations de Savoie. »
(Christian, équipe « com’jeunes »)
« Ce
fut un pèlerinage court et riche en émotion, le petit groupe de 8
qu’on était a permis d’installer une réel fraternité et de
beaux moments de partage comme de prière. Le fait d’avoir chacun
un saint à présenter a ajouté une touche plus dynamique au
sein du groupe de pèlerin.
Aussi
et surtout le fait d’avoir été accueilli par les sœurs ursulines
a été une réel bénédiction, de part leur hospitalité, leur
accueil, leur nourriture, et leur témoignage. Je pense que cela nous
a permis d’être pleinement plongé dans l’univers du Christ.
Un
grand bravo et merci à soeur Renata et Maria pour toute
l’organisation et l’énergie dépensée afin que chacun puisse se
rapprocher un peu plus du Seigneur. » (Laureen) Merci
mercredi 9 mars 2022
De nos sœurs en Ukraine
1. Chernivtsi, près de la frontière roumaine, appartient à la
partie de l'Ukraine qui est la plus pacifique. Certes, nous entendons
régulièrement des sirènes et devons courir vers des abris, mais,
Dieu merci, nous n'avons pas encore été bombardés. C'est pourquoi
les gens viennent ici des régions du pays qui sont détruites. Les
autorités locales et les habitants s'engagent à accueillir les
personnes déplacées. Nous avons un petit appartement ici, donc un
paroissien familier de Donetsk reste avec nous. Et les personnes qui
viennent chez nous sont hébergées par des paroissiens ou dans la
salle de catéchisme sur des matelas. Nous essayons de diverses
manières de soutenir à la fois ceux qui viennent et les locaux se
remplissent de peur, d'anxiété et d'incertitude. D'ordinaire, une
personne a besoin d'être nourrie, de recevoir les objets
nécessaires, des médicaments ou simplement d'être écoutée. Avec
les paroissiens, nous nous engageons dans diverses actions de
bénévolat. Les filles vont trier et remballer les dons
importés ou fabriquer des filets de camouflage pour l'armée. Les
garçons, quant à eux, aident à décharger et à emballer les
camionnettes qui distribuent l'aide aux différents centres de
personnes déplacées, ou se rendent plus à l'est où il y a des
combats.
Un grand merci à tous ceux qui, à l'étranger, nous
soutiennent de diverses manières, qui accueillent nos personnes, et
surtout pour leurs prières. C'est notre meilleure arme, celle que
nous pouvons toujours utiliser et celle qui est la plus efficace,
celle avec laquelle nous pouvons faire le plus. Un grand Dieu vous
bénisse.
Chaque sœur veut rester à l'endroit où elle exerce son ministère. Sœur Anna, que la guerre a trouvée en Pologne (elle a subi un traitement ophtalmologique), souhaitait vivement revenir. Cependant, ce n'est pas si facile pour les citoyens polonais. Dieu a trouvé un autre moyen de l'aider. Elle s'est rendue à Częstochowa, où nos sœurs et les Pères pauliniens ont accueilli plus de 150 réfugiés. La sœur sert principalement d'interprète... S. Teresa I. au téléphone tout le temps. Elle traduit et coordonne également les voyages de diverses personnes. Dans beaucoup de nos maisons, il y a déjà quelques familles ou les sœurs se préparent à les recevoir. Nous vous parlerons de nombreuses initiatives dans les prochaines nouvelles. Nous devons partager le bien, car il y a beaucoup plus...
Nous restons unies dans la prière. Certainement aussi dans les nombreuses propositions d'aide qui existent autour de nous