Jean 20,1-9
« Si on avait pris le corps, on aurait pris les linges aussi !
Et s’il était encore mort, s’il s’agissait d’un cadavre, on n’aurait évidemment
pas enlevé les linges qui le recouvraient. » Ces linges sont la preuve que
Jésus est désormais libéré de la mort : ces deux linges qui l’enserraient
symbolisaient la passivité de la mort. Devant ces deux linges abandonnés,
désormais inutiles, Jean vit et il crut ; il a tout de suite compris.
Jusqu’à cette expérience du tombeau vide, les disciples ne s’attendaient pas à la
Résurrection de Jésus. Ils l’avaient vu mort, tout était donc fini... et,
pourtant, ils ont quand même trouvé la force de courir jusqu’au tombeau... A
nous désormais de trouver la force de lire dans nos vies et dans la vie du
monde tous les signes de la Résurrection. L’Esprit nous a été donné pour cela.
Désormais, chaque « premier jour de la semaine », nous courons, avec nos
frères, à la rencontre mystérieuse du Ressuscité.
C'est Marie-Madeleine qui a assisté la première à l'aube de
l'humanité nouvelle !
Marie de Magdala, celle qui avait été délivrée de sept démons...
elle est l'image de l'humanité tout entière qui découvre son Sauveur.
Mais, visiblement, elle n'a pas compris tout de suite ce qui se
passait : là aussi, elle est bien l'image de l'humanité !
Et, bien qu'elle n'ait pas tout compris, elle est quand même partie annoncer la nouvelle aux apôtres et c'est parce qu'elle a osé le faire, que Pierre et Jean ont couru vers le tombeau et que leurs yeux se sont ouverts.
Et, bien qu'elle n'ait pas tout compris, elle est quand même partie annoncer la nouvelle aux apôtres et c'est parce qu'elle a osé le faire, que Pierre et Jean ont couru vers le tombeau et que leurs yeux se sont ouverts.
A notre tour, n'attendons pas d'avoir tout compris pour oser
inviter le monde à la rencontre du Christ ressuscité. (d’après Marie-Noëlle
Thabut)